Compétences
psychosociales ou comment tester mes compétences douces avant toute reprise d'activité pour être soi-même en harmonie avec son savoir-faire et son savoir-être.
En plus de ses compétences professionnelles il est indispensable de mettre ses compétences douces au service de la fonction humaine. C'est d'abord se tester, en toute conscience et faire le point sur le : où en suis-je de mes compétences douces ?
Reprendre un plan de carrière, redémarrer une activité dans la continuité de son évolution et de ses retours d’expériences nécessite aujourd’hui une remise en question de son comportement et une introspection sur ses capacités d’adaptation.
Il
m’apparaît évident que, ce que je préconisais il y a 20 ans pour une meilleure
fluidité de communication entre les services transverses des entreprises selon
ma formule de prise en compte de « la technologie, la réglementation et
les acteurs » est plus que jamais d’actualité.
Ce
« post » est aussi une manière de remise en question et de méthodologie
pour tester mes compétences au titre de la fonction humaine à laquelle je veux
me dédier.
L'OMS a identifié 10 compétences
psychosociales clés
pour le bien-être des individus
Conscience de soi
Bien
connaître ses forces, ses vecteurs de motivation, son potentiel mais aussi ses
zones de progrès. Ce travail sur soi fut de longue haleine, aujourd’hui il me permet,
en tout conscience, d’aborder de nouveaux projets de façon sereine.
L'empathie
Compléter la conscience de soi
par la connaissance des autres, sans jugement. L’application des règles d’éthique
du Médiateur professionnel m’ont appris à ne pas transposer de situation
personnelle et d’écouter les autres sans porter de jugement. Je pense avoir
quand même eu des prédispositions.
Gestion des émotions
Regroupe
la capacité à repérer et agir sur ses propres émotions et celles des autres (savoir
gérer sa colère ou sa tristesse sécurise la santé mentale et l’épanouissement).
Le temps et les épreuves du temps m’ont appris le plus difficile : Agir
sur mes propres émotions.
Gestion du stress
La
gestion du stress se traduit par la mise en œuvre de stratégies de « coping »,
d’ajustement, d’adaptation (terme admis dans le vocabulaire français depuis
1999) pour permettre de faire face à des évènements perçus comme négatifs. Cela
nécessite de se centrer sur la cause profonde d’un problème. Le « coping
est donc centré sur l’émotion ». L’intitulé de mon Master2 « fonction
humaine et droit social » m’a parfaitement convenu ainsi que les matières
étudiées et ses outils, notamment psychologie et psychosociologie, et audit
social entre autres.
Communiquer efficacement
La
capacité de pouvoir exposer son point de vue, affirmer ses choix tout en
maintenant le dialogue est devenu au cours de ma carrière passé, un atout indispensable
pour monter des équipes pluridisciplinaires pour de la gestion de projet (confrontations
bienveillantes de points de vue différents ou assertivité).
Améliorer ses relations interpersonnelles
L’OMS
reconnaît que c’est une source de bien-être et de santé mentale. La
communication transverse est un des vecteurs de performance organisationnelle. La
qualité relationnelle basée sur « l’altérocentrage » a été l’un de
mes piliers de bon fonctionnement tant dans ma vie personnelle que
professionnelle.
Prise de décisions
Chacun
est confronté tout au long de sa vie à prendre des décisions et ma vie
professionnelle en a été riches. Bonnes ou mauvaises je ne les ai jamais
regrettées car j’ai toujours pris en compte les tenants et les aboutissants.
Résolution des problèmes
Dans
les organisations, effectivement j’ai pu appliquer souvent le processus de la
médiation professionnelle et je continuerai à l’appliquer.
Pensée critique
Dans
le cadre de la gestion de projet, cette pensée critique est un atout indéniable
pour faire avancer les équipes lors de périodes de crises quelles qu’en soient les
motifs pour débloquer des situations figées.
Pensée
créative
Cette
pensée créative peut être considérée de mon point-de-vue comme la suite logique
de la pensée critique face aux problématiques rencontrées dans les
organisations.
Pour
ma part, cette « soft skill » ne m’a jamais quittée et effectivement
par le passé et plus que jamais cette créativité qui m’anime me rend heureuse
sur une perspective de long terme pour un développement durable.
Martine ROBERT GIRAUDY | LinkedIn
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